La décision prise par les ministres des Affaires étrangères des 27 représente un "compromis", selon le Britannique William Hague, sur fond de profondes divergences entre les capitales sur l’opportunité d’assouplir l’embargo sur les armes à destination des rebelles.
Les Européens se donnent ainsi trois mois supplémentaires, jusqu’à fin mai, pour régler cette question, tout en renouvelant leur soutien à la Coalition de l’opposition syrienne.
Le paquet de sanctions prises depuis deux ans par l’UE vise des personnalités du régime de Bachar al-Assad et des entités et comprend également des embargos sur les armes et le pétrole, ainsi qu’une série de sanctions commerciales et financières.
Il a été amendé afin de "fournir un soutien non létal plus important et une assistance technique pour la protection des civils", selon les conclusions de la réunion.
"Il ne s’agit pas d’un soutien militaire", a expliqué Catherine Ashton, le chef de la diplomatie de l’UE. "Il s’agit d’offrir le meilleur soutien à la protection des civils", a-t-elle ajouté.