Nabilla placée en détention pour éviter toute concertation avec son compagnon
La vedette de téléréalité Nabilla, mise en examen pour tentative de meurtre de son compagnon, a été placée en détention afin d’empêcher toute concertation entre eux et une éventuelle destruction de preuves, a-t-on appris lundi auprès du parquet de Nanterre.
Soupçonnée d’avoir porté un coup de couteau au thorax de son compagnon dans la nuit de jeudi à vendredi dans un appart’hôtel de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine), Nabilla Benattia a avancé plusieurs versions depuis les faits.
La pulpeuse jeune femme de 22 ans et son ami ont d’abord évoqué une agression commise par trois inconnus, une version démentie par les premiers éléments de l’enquête, notamment par les images de vidéosurveillance.
La starlette a ensuite affirmé que Thomas Vergara, sous l’emprise de cocaïne, s’était blessé tout seul, un scénario qu’il a vivement contesté.
Nabilla Benattia se pose désormais en victime. "Elle ne dit pas qu’elle était en état de légitime défense le soir des faits, mais assure avoir très peur de son compagnon qui l’aurait frappée à plusieurs reprises dans le passé après avoir consommé des stupéfiants", a relevé le parquet. "Aucun certificat médical, aucune main courante ne prouvent ses allégations. Elle n’a par ailleurs jamais déposé plainte contre lui pour des faits de violence", a-t-on ajouté.
Thomas Vergara, toujours hospitalisé mais dont l’état de santé s’est nettement amélioré, devrait être de nouveau entendu prochainement.
Nabilla Benattia devrait quant à elle rester en prison le temps que la justice procède à certaines investigations, notamment sur un couteau retrouvé près du lieu des faits et qui porte les empreintes ADN de Thomas Vergara. "Une confrontation entre les deux protagonistes devrait aussi être organisée", selon le parquet.
Sollicité, Me Martin Desrues, avocat de Nabilla, n’était pas disponible dans l’immédiat pour commenter ces informations.
Lundi, le hashtag #Nabilla restait l’un des principaux sujets de discussion sur Twitter en France. Plusieurs groupes de soutien se sont créés sur Facebook pour demander sa libération.