Najat Vallaud-Belkacem : "Pas de place à la… par FranceInfo
Des attaques auxquelles elle a répondu ce matin sur France Info. "La polémique inutile, les débats stériles, les instrumentalisations insupportables de l’école n’auront pas leur place dans le ministère qui est le mien", a-t-elle déclaré.
« La nomination de celle qui fut le principal avocat de la théorie du genre, au sein du gouvernement, à la tête de l’Éducation nationale est une provocation pour les familles », n’a pas tardé à réagir Olivier Vial, président de l’UNI. « Provocation » est aussi le mot retenu par Nadine Morano et Isabelle Balkany (UMP), tandis que Christine Boutin a qualifié cette promotion de « bravade du président de la République ».
Ludovine de La Rochère, présidente de la Manif pour tous, s’est déclarée « horrifiée ». L’organisation et ses relais politiques à l’UMP misent sur cette nomination pour gonfler les rangs des manifestations prévues le 5 octobre prochain. Le sénateur UMP Pierre Charon a prévenu sur i-Télé : « Cela finira très mal. »
Outre son engagement pour l’introduction des ABCD de l’égalité à l’école, abandonnés depuis, ils reprochent à l’ancienne porte-parole du gouvernement Ayrault ses positions en faveur de l’évolution des droits des couples homosexuels ou son soutien à la loi « pour l’égalité réelle entre les femmes et les hommes », adoptée cet été, qui renforce le droit à l’avortement.
« Pour entrer dans la complexité du ministère de l’Éducation, Najat Vallaud-Bel-kacem devra dépasser ses engagements et son militantisme », commente Albert-Jean Mougin, vice-président du syndicat d’enseignants Snalc.