La stabilité politique et la qualité de l’accueil, clés du succès du secteur touristique au Maroc (RFI)
La stabilité politique, la sécurité et la qualité de l’accueil figurent parmi les clés du succès du secteur touristique au Maroc, souligne la radio RFI (Radio France internationale), dans un article publié vendredi sur son site internet.
RFI affirme aussi que le Maroc prévoit d’accueillir 10,7 millions de touristes en 2014, pour des recettes de 61 milliards de dirhams, ajoutant que le Royaume a réussi à devenir l’une des principales destinations africains, "sans avoir besoin de casser les prix" comme les destinations concurrentes.
La radio relève, d’autre part, qu’"un nouveau phénomène est observé sur les routes du Royaume chérifien, avec ces retraités français qui se déplacent à travers le pays en camping-cars", faisant observer qu’ils représentent pas moins de 13 % des arrivées.
Elle constate que "le sud marocain est devenu, avec Tozeur en Tunisie, le seul coin de Sahara où les Occidentaux peuvent encore s’aventurer sans prendre le risque d’être enlevés ou tués par les terroristes d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)".
L’article souligne aussi que le tourisme représente un pilier de l’économie marocaine (7,5 % du PIB), ajoutant que les autorités ne lésinent pas sur les moyens pour le développer. Il rappelle, à cet égard, la création d’un fonds d’investissement avec des pays du Golfe pour injecter plus de 2 milliards d’euros dans ce secteur, précisant que l’entreprise publique Société marocaine d’ingénierie touristique (Smit) a prévu d’investir près de 6 milliards d’euros dans le cadre du plan de développement "Vision 2020".
"Le Maroc veut augmenter sa capacité d’accueil de 200.000 lits, mais aussi construire de grands projets. Une Cité des loisirs est en chantier à Agadir, un Resort du désert à Dakhla et un parc thématique +Culture du Maroc+ à Marrakech", poursuit RFI, notant que d’ores et déjà, le rapport qualité-prix proposé par les établissements du Maroc rend le dépaysement compétitif.
"Une leçon qui pourrait être méditée ailleurs en Afrique", conclut RFI.