Algérie-France : dérive dangereuse
En juillet 1962, le général De Gaulle aurait dit, après le vote massif du peuple algérien pour l’indépendance de l’Algérie, lors du referendum d’autodétermination, qui a été organisé, le 1er juillet 1962, par la France coloniale : « L’indépendance de l’Algérie, dans 50 ans on en reparlera ! » 50 ans après, a-t-il eu raison ou tort ?
En effet, beaucoup d’Algériens et d’Algériennes pensent que ce deuil a été plutôt décrété pour les 54 passagers de nationalité française et pour plaire, une fois encore, aux autorités françaises que pour les six passagers de nationalité algérienne.
En tout état de cause, la dérive francophile du clan présidentiel s’accélère depuis les derniers séjours d’Abdelaziz Bouteflika à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce et aux Invalides.
Se terminera-t-elle au Père Lachaise, pour ne pas dire au Panthéon ?
Entre la coopération et la collaboration, la frontière est souvent très mince, surtout pour ceux et celles, qui ne jouissent pas des capacités de discernement et de la lucidité nécessaires.
Comment mettre fin à cette aliénation effrénée de ce qui reste de la souveraineté nationale, aujourd’hui quasiment réduite à sa plus simple expression et sortir l’Algérie de la tutelle étrangère où elle se trouve, à cause de l’incompétence, de la cupidité et des calculs mesquins de ses dirigeants autoproclamés ? Vaste et difficile question qui ne trouvera réponse que dans un sursaut national de dignité.