"Le nombre total que nous sommes en train de déployer est de 1.501 personnes", a déclaré le ministre de la Défense, Palo Conteh, à l’antenne de la radio-télévision publique SLBC.
Sur ce total, a-t-il précisé, 750 personnes – en priorité des policiers -sont à Kailahun et Kenema, deux villes de l’est du pays mises en quarantaine jeudi en vertu de l’état d’urgence sanitaire en vigueur depuis le 1er août dans le pays. Le reste des effectifs doit rejoindre les régions de l’Ouest, comprenant la capitale Freetown, et du Nord.
Le ministre a précisé que l’armée avait demandé à des soldats de limiter leurs absences et de rester à la disposition des autorités. "Actuellement, nous avons plus de 2.000 soldats disponibles" si le besoin se fait sentir de renforcer les effectifs sur le terrain, a-t-il dit.
Mercredi, un porte-parole de l’armée, le colonel Michael Samura, avait annoncé que 800 hommes – 750 soldats et 50 infirmiers militaires – avaient été déployés autour des centres accueillant des malades d’Ebola afin de faire respecter les restrictions de déplacements.
D’après la ministre de la Santé, Miatta Kargbo, les décisions prises pour tenter de circonscrire la propagation de l’épidémie donnaient "pour l’instant une réponse positive".
Selon le dernier bilan de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’épidémie d’Ebola a fait plus de 960 morts sur près de 1.800 cas confirmés, probables et suspects dans quatre pays, essentiellement en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, 13 cas (dont deux mortels) ayant été recensés au Nigeria.