Sarkozy sort « un livre personnel » jeudi prochain, intitulé Passions
L’ancien président Nicolas Sarkozy publiera jeudi 27 juin « un livre personnel » intitulé Passions, a-t-on appris vendredi dans son entourage.
M. Sarkozy, 64 ans, raconte ses débuts au RPR, puis sa trajectoire jusqu’à son élection à l’Elysée, en 2007, date à laquelle s’achève l’ouvrage.
"Ecrire des Mémoires n’était pas mon but. J’ai préféré parler de ce que j’ai vécu, sans ordre chronologique, sans souci thématique, sans arrière-pensée politique", a-t-il précisé dans un tweet. "Je veux parler de la vie. De ce que fut la mienne en même temps que celle des Français", ajoute l’ex-président. "J’éprouve une profonde reconnaissance envers chaque Français de m’avoir permis de vivre, à leur tête, un moment de leur histoire. Cette histoire de France qui demeurera toujours à mes yeux un miracle".
Invité à clôturer vendredi un colloque à Paris sur la présidence de Georges Pompidou (1969-1974), à l’occasion du cinquantenaire de l’élection de ce dernier, M. Sarkozy a souligné que son lointain prédécesseur à l’Elysée avait été pour lui "l’exemple" qui l’avait "guidé".
"Moi, tout jeune militant (…) j’estimais que mon devoir, c’était de dire que la génération Pompidou, ce n’était pas seulement la génération qui avait vécu avec Pompidou, c’est la génération qui avait hérité de Pompidou", a-t-il affirmé.
"Et je pense que le mot +héritage+ est un très beau mot, parce que ça veut dire qu’on est une famille, et je me sens de cette famille. Ca veut dire qu’on a une culture et je me sens de cette culture, ça veut dire qu’on a la mémoire d’un peuple et je me sens de ce peuple", a-t-il ajouté.
Nicolas Sarkozy s’était déjà livré dans une autobiographie partielle, intitulée Libre (chez Robert Laffont, 2003). Autres succès de librairie, La France pour la vie (Plon, janvier 2016) puis, au mois d’août suivant, Tout pour la France (Plon également), à quelques mois de la primaire de la droite.
L’ancien président sera jugé dans les prochains mois pour corruption dans l’affaire dite des "écoutes". Il est soupçonné d’avoir tenté d’obtenir début 2014 des informations secrètes auprès d’un magistrat dans une procédure concernant la saisie de ses agendas en marge de l’affaire Bettencourt (soldée pour lui par un non-lieu en 2013) et ce, en échange d’un coup de pouce pour un poste à Monaco.