Le conglomérat américain affirme dans un communiqué que le conseil d’administration d’Alstom a accueilli «positivement» son offre. De son côté, Alstom dit «étudier l’adossement de ses activités énergie à GE». «Le conseil d’administration (…) a décidé de mettre en place un comité d’administrateurs indépendants (…) pour procéder, d’ici à la fin du mois de mai, à un examen approfondi de l’offre». Alstom et General Electric se donnent donc l’exclusivité des négociations pendant les 4 semaines qui viennent.
Avec 65.000 personnes, les activités énergie d’Alstom ont réalisé un chiffre d’affaires de 14,8 milliards d’euros sur l’exercice 2012/13. Le groupe du CAC 40 affirme que la cession de ce pôle d’activité lui permettrait de se concentrer sur ses activités dans le domaine du transport, dont il est un leader mondial. «Alstom utiliserait le produit de la cession pour renforcer ses activités Transport, leur donner le moyen d’un développement ambitieux, rembourser sa dette et redistribuer le solde à ses actionnaires», indique le groupe dans un communiqué.
Siemens reste toutefois dans la course. De fait, Alstom dit se réserver également le droit de répondre à d’autres offres non sollicitées. Il donnera notamment à Siemens un «accès équitable à l’information» pour une éventuelle offre ferme. Toutefois, si Alstom ne donne pas suite à l’offre de General Electric, «Alstom devrait verser à GE une indemnité de rupture égale à 1,5% du prix d’acquisition», soit une indemnité de moins de 200 millions d’euros.