L’UE interpelée au sujet de la situation inquiétante des droits de l’Homme en Algérie
La détérioration de la situation des droits de l’Homme en Algérie semble inquiéter de plus en plus d’eurodéputés dont certains sont allés jusqu’à interpeler la Commission européenne au sujet des pratiques des autorités algériennes qui font apparaître des « failles choquantes » dans le bilan global des droits humains de ce pays.
C’est en ces termes alarmistes que les eurodéputés du Groupe Socialistes et Démocrates, le belge Marc Tarabella et le français Jean Louis Cottigny ont décrit à la Vice-présidente de la Commission européenne, Catherine Ashton, la triste réalité de la situation inquiétante des droits de l’Homme en Algérie.
Les deux parlementaires européens ont également regretté les »restrictions croissantes » imposées par les autorités algériennes aux groupes internationaux de défense des droits de l’Homme désirant se rendre en Algérie, ainsi que la »répression » menée lors de la période préélectorale.
Quelle analyse fait la Haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité de la situation des droits de l’Homme en Algérie et quelles actions compte-elle mener face à cette situation, se sont-ils interrogés.
En mars dernier, dans son rapport 2013 sur la mise en œuvre de la politique de voisinage (PEV), la Commission européenne a pointé du doigt la détérioration de la situation générale des droits de l’Homme en Algérie, l’absence constante d’indépendance du pouvoir judiciaire, le rétrécissement des champs de libertés et le problème de la corruption qui a considérablement augmenté.