"Il faut maintenant voir ce que les gens pensent du texte. Même si on l’a élaboré avec eux, on a proposé des choix qui sont très ambitieux. Il faut donc que les pays s’y reconnaissent", a-t-elle déclaré, après la présentation du projet d’accord par le chef de la diplomatie française devant les délégations qui ont chaleureusement applaudi son discours.
"Il faut qu’ils +achètent+, on verra ce soir… On est confiants, mais ce n’est pas joué", a poursuivi Laurence Tubiana, cheville ouvrière de la préparation de cette conférence depuis deux ans.
De son côté, Tosi Mpanu Mpanu, négociateur en chef de la République démocratique du Congo, a estimé que "si les textes sont aussi bons que les discours, on peut rentrer à la maison heureux".
"Nous sommes venus pour certaines choses ici, du financement, de l’ambition (…), du juridiquement contraignant, et apparemment beaucoup de ces choses-là semblent être contenues dans l’accord", a-t-il dit.
"Maintenant, il y a le fait qu’elles puissent être contenues dans l’accord et le fait qu’elles puissent être traitées de manière adéquate, ce sont deux choses différentes", a-t-il nuancé.