Observateurs, juristes et prescripteurs d’opinion ont estimé que cet arrêt, tendancieux et outrageusement politisé à maints égards, a été rendu par des magistrats visiblement induits en erreur par un discours bien rôdé fait de victimisation, de propagande et de manipulation, loin des arguments juridiques, des règles du droit, du bon sens et de la réalité sur le terrain.
Bien au fait du travail des institutions européennes et des manigances de coulisses auxquelles se livrent les séparatistes et leur mentor algérien ces experts minimisent, toutefois, la portée d’un tel arrêt sur le partenariat entre le Royaume et l’UE, qui n’a cessé de réitérer sa détermination à s’engager sur le long terme aux côtés du Maroc, qui se distingue par sa vision et son engagement au sein de la Politique européenne de voisinage.
Pour eux, ce n’est qu’un coup d’épée dans l’eau. Car, rien ne pourrait ébranler un partenariat hautement stratégique avec le Maroc, un havre de paix et de stabilité, qui joue un rôle de premier plan dans une région en mutation, mais aussi en Méditerranée et en Afrique.
Dans une déclaration, vendredi 11 décembre, la haute représentante de l’UE aux Affaires étrangères et à la politique de sécurité, Federica Mogherini, a considéré que les accords bilatéraux de l’UE avec le Maroc ne sont pas remis en cause. Mais, vigilant, le royaume demande plus d’engagement de la part des responsables européens afin qu’ils clarifient leur position, estimant que le jugement de la Cour européenne est "une décision politique et non juridique".