Affaire Ali Lamrabet : Les autorités « ne peuvent pas délivrer des certificats de résidence à tort et à travers » (Hassad)
"La loi est claire : Un certificat de résidence ne peut être délivré à un citoyen que s’il prouve avoir habité au moins trois mois durant la dernière année dans l’adresse figurant sur sa demande", a indiqué le ministre lors d’une rencontre avec des agences de presse à Rabat, en compagnie du ministre délégué à l’Intérieur, M. Charki Drais.
"Le problème c’est que Ali Lamrabet veut obtenir quelque chose d’illégal", a déploré M. Hassad qui a réitéré la détermination des autorités de faire respecter la loi "surtout en cette période électorale où le lieu de résidence représente un enjeu de taille".
"On risque de faire chuter le système électoral si on se permet le luxe de délivrer des certificats de résidence à tort et à travers", a-t-il mis en garde, ajoutant que Ali Lamrabet "n’a pas passé plus d’un mois continu au Maroc durant l’année 2014".
Balayant les accusations portées contre les autorités marocaines sur les motifs de leur refus de délivrer ce document administratif à Ali Lamrabet, le ministre a indiqué que l’intéressé gère déjà un site web "qui n’a jamais été censuré".
"Donc, la décision des autorités locales de Tétouan n’a aucune relation avec les intentions de l’intéressé de créer un journal", a-t-il tranché.
Le ministre de l’Intérieur a fait observer que l’intéressé, qui dispose de la double nationalité maroco-française, n’a pas de problème particulier pour se déplacer et voyager, "puisqu’il peut obtenir en trois jours un nouveau passeport auprès du Consulat du Maroc à Barcelone où il réside".