"Si le monde reste indifférent à ce qui se passe en Libye, alors, même si on met davantage de moyens, davantage de surveillance, davantage de présence en mer, davantage de coopération, davantage de lutte contre les terroristes, il y aura toujours cette cause terrible qui est le fait que ce pays n’est plus dirigé, n’est même plus gouverné, il est dans le chaos", a déclaré M. Hollande à son arrivée au sommet européen extraordinaire consacré aux migrants.
"La question c’est de savoir comment se fait-il qu’après une intervention il y a plus de trois ans et demi il n’y ait eu aucune réflexion sur ce qui devait se passer après", a-t-il poursuivi.
Nicolas Sarkozy avait joué un rôle moteur avec le Premier ministre britannique David Cameron dans le déclenchement en 2011 de l’intervention internationale en Libye, qui avait conduit à la chute du régime de Mouammar Kadhafi.
Selon M. Hollande, "maintenant, il s’agit de réparer les erreurs d’hier".
Ce n’est pas la première fois que M. Hollande incrimine son prédécesseur dans le dossier libyen.