"Quel que soit le parti auquel on appartient, démocrate, républicain ou indépendant, aucune femme ne mérite d’être traitée de cette façon. Personne ne mérite ce genre d’injures", a déclaré la Première dame, dans un discours passionné au ton inhabituellement dur.
Depuis une semaine, le milliardaire et candidat républicain à la Maison Blanche éprouve de grandes difficultés à se défendre après des propos vulgaires et dégradants sur les femmes qu’il a tenus en 2005. M. Trump s’est excusé en tentant d’atténuer la gravité de ses propos qu’il a assimilés à des déclarations légères de vestiaire.
Il se retrouve de surcroît depuis mercredi accusé de harcèlement et de gestes constitutifs d’agressions sexuelles par une demi-douzaine de femmes, ce qui plombe encore davantage sa course présidentielle.
"Il ne s’agissait pas de discussions de vestiaire. Il s’agissait d’un homme puissant s’exprimant librement et ouvertement sur un comportement de prédateur sexuel. Et se vantant d’embrasser et de peloter des femmes", a jugé Mme Obama.
La femme du président des Etats-Unis s’est dite "glacée jusqu’à la moelle", par l’attitude "effrayante" de Donald Trump vis-à-vis des femmes. "Ce n’est pas normal. Ce n’est pas la politique telle qu’on l’entend. C’est honteux. C’est intolérable".