Les services de renseignement français n’écartent pas l’éventualité d’une confrontation entre « l’ultra droite et le monde musulman »
"Je pense que nous gagnerons contre le terrorisme. Je suis en revanche beaucoup plus inquiet de la radicalisation de la société et du mouvement de fond qui l’entraîne", a-t-il souligné, fin mai lors d’une audition à huis clos devant ladite commission.
Mettant l’accent sur la nécessité de dégager les ressources financières nécessaires pour faire face aux groupes extrémistes, il a tenu à préciser que la confrontation est "inéluctable", non entre l’ultra droite et les islamistes mais entre l’ultra droite et le monde musulman.
Lors de son audition devant la commission de la Défense nationale de l’Assemblée nationale, le 10 mai dernier, le patron du renseignement intérieur français avait indiqué que "l’Europe est en grand danger" avec la montée en puissance des extrémismes, faisant remarquer que l’ultra droite n’attend que cette confrontation.
"Il nous appartient donc d’anticiper et de bloquer tous ces groupes qui voudraient, à un moment ou à un autre, déclencher des affrontements intercommunautaires", avait-t-il estimé.