Le président français a également annoncé que le rythme des frappes alliées contre l’organisation Etat islamique en Irak et en Syrie serait "accéléré".
"Le rythme des interventions sera accéléré et la France y prend toute sa part", a déclaré le chef de l’Etat français à l’Elysée.
Sur le sort de Bachar al Assad, François Hollande a indiqué qu’il fallait le mettre au menu de la conférence de Genève sur le conflit syrien qui doit en théorie se tenir lundi prochain et faire de l’année 2016 celle de la "transition" dans le pays.
"Il reste la question de qui gouvernera la Syrie. Elle ne peut pas être évitée", a-t-il souligné.
"Les images insupportables des villes assiégées à Madaya notamment (l’ont démontré), nous savons bien que Bachar al Assad ne peut pas être l’avenir de la Syrie", a insisté François Hollande, réitérant la position défendue par la France.
Un doute subsiste quant à la tenue de ces négociations de paix, comme l’a laissé entendre mercredi l’émissaire des Nations unies, Staffan de Mistura, en marge du Forum économique mondial de Davos.