Mais les Allemands sont plus nombreux (45,2%) à juger "que sa politique sur les réfugiés n’est pas une raison pour qu’elle démissionne", selon les résultats de l’enquête menée par l’institut Insa. 14,9% ne se prononcent pas, selon Insa.
Sans surprise, les sympathisants du parti populiste anti-réfugiés Alternative pour l’Allemagne (AfD) sont les plus hostiles à la chancelière (64,6%). Du côté des sympathisants du propre parti de la chancelière (CDU) et de sa branche bavaroise(CSU), ils sont 27% à réclamer son départ.
L’enquête a été réalisée du 22 au 25 janvier auprès de 2.047 personnes.
En 2015, l’Allemagne a accueilli environ 1,1 million de demandeurs d’asile, mettant sous pression la chancelière Merkel, de plus en plus critiquée et contrainte à plusieurs gestes de fermeté récemment.
Jeudi soir, sa coalition gouvernementale entre les conservateurs et les sociaux-démocrates s’est mise d’accord sur un nouveau tour de vis en matière de politique migratoire : Berlin va durcir les conditions du regroupement familial et rendre presque impossible le droit d’asile dans le pays pour les ressortissants de Tunisie, du Maroc et de l’Algérie.