Macron : le statut de Jérusalem ne peut être séparé du règlement global du conflit israélo-palestinien
Le président français Emmanuel Macron a affirmé, mardi, que «le statut de Jérusalem ne peut être séparé du règlement global du conflit israélo-palestinien» qui doit permettre d’instaurer une paix juste et durable dans la région.
«Cette paix ne peut exister que par la négociation entre les deux parties que nous pouvons faciliter, que nous pouvons aider à advenir, mais à laquelle nous ne pouvons nous substituer», a-t-il dit en notant que la Jordanie et la France ont «un même attachement au maintien du statu quo sur les lieux saints de Jérusalem».
Macron a souligné à cet égard la nécessité «de mettre en place un processus politique» soulignant que la Jordanie est un partenaire stratégique sur ce sujet.
Le Roi Abdellah a affirmé, pour sa part, que pour son pays la décision du président américain de Donald Trump de reconnaître Jérusalem comme capitale d’Israël "est contre la loi internationale et (qu’) il n’y a pas de solution sans Jérusalem".
II a indiqué qu’il avait "bon espoir qu’il y ait une avancée", affirmant que la volonté d’Amman est que "les Palestiniens puissent établir leur Etat indépendant avec Jérusalem-est comme capitale".
Les deux chefs d’Etat ont également abordé d’autres questions d’intérêt commun et en particulier la lutte contre Daesh et la crise en Syrie.
S’agissant de la Syrie, ils ont affirmé partager la volonté de construire une solution politique inclusive qui puisse donner la possibilité à toutes les parties d’être pleinement représentées et de construire non seulement l’intégrité du territoire syrien, mais une solution politique durable.
La visite du Roi Abdellah en France intervient à quelques jours du déplacement à Paris du président palestinien Mahmoud Abbas qui doit s’entretenir vendredi avec le chef de l’Etat français.
Il y a deux semaines, le président Macron avait reçu à l’Elysée le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou.