"Je déplore la décision américaine" de sortir de cet accord, a-t-il ajouté depuis le siège de la mission française, "mais je poursuis le dialogue avec le président (Donald) Trump car je suis convaincu qu’à la fin, il comprendra que son intérêt, l’intérêt des Américains, c’est d’être dans l’accord de Paris".
Alors que la Martinique et la Guadeloupe ont été touchées lundi et mardi par l’ouragan Maria, deux semaines après le passage meurtrier d’Irma sur Saint-Barthélemy et Saint-Martin, le chef de l’Etat a affirmé que "ces ouragans sont l’une des conséquences directes du réchauffement climatique".
"Leur violence, leur fréquence est clairement corrélée au réchauffement climatique", a-t-il insisté, peu avant la prise de parole de Donald Trump aux Nations Unies.
"Ces conséquences nous permettent de pleinement appréhender le fait que le réchauffement climatique n’est pas une abstraction ou un phénomène qui ne toucherait que nos enfants et petits-enfants. C’est aujourd’hui des conséquences très directes pour nos populations", a encore souligné M. Macron, qui dit avoir "évoqué" lundi ce sujet avec Donald Trump.
Le président américain avait annoncé début juin que les Etats-Unis comptaient sortir du traité international de lutte contre le réchauffement climatique signé en 2015.
"L’accord de Paris est un cadre important. Ce n’est pas l’alpha et l’omega mais c’est un socle indispensable", a souligné M. Macron en appelant toutefois à "faire davantage", à "faire mieux".
"Mais, pour ma part, je ne céderai rien aux équilibres de l’accord de Paris", a-t-il martelé, en assurant tout faire pour que "nos partenaires au niveau mondial s’inscrivent dans cette ambition".
M. Macron a enfin rappelé que la France organiserait le 12 décembre à Paris "un sommet pour les deux ans de la Cop 21", qui va permettre de "promouvoir des initiatives concrètes pour faire face au réchauffement climatique".
Avec AFP