"On peut imaginer que la conversation va être franche et assez directe". Emmanuel Macron "ne s’interdira rien (..) y compris (sur) les questions qui ont trait aux libertés", a déclaré lundi matin la ministre des Affaires européennes Marielle de Sarnez.
Rompant avec la discrétion observée par François Hollande sur la question des droits de l’Homme, l’Elysée a fait savoir que la cellule diplomatique de la présidence avait reçu plusieurs ONG pour évoquer la situation des homosexuels en Tchétchénie et la liberté d’association en Russie.
Amnesty International a appelé pour sa part le nouveau président français à "faire pression" sur le maître du Kremlin, dénonçant la persécution "en toute impunité" des homosexuels en Tchétchnie, "avec la bénédiction de autorité russes".
Atlasinfo (avec AFP)