"Notre objectif est simple: renforcer l’Afrique et donner à nos peuples l’avenir qu’ils méritent", a affirmé le président rwandais à l’ouverture de ce sommet rassemblant les 55 Etats membres de l’organisation panafricaine.
"Les évènements dans notre continent et dans le monde confirment la nécessité et l’urgence de ce projet", a ajouté M. Kagame dont le mandat d’un an à la tête de l’UA expire en janvier.
L’UA avait chargé en 2016 le leader rwandais de préparer cette réforme destinée à rendre l’UA plus efficace et moins dépendante de ses sponsors internationaux.
Ce sommet de deux jours, selon les observateurs, est la dernière chance pour M. Kagame de faire adopter des mesures fortes, avant qu’il ne passe le relais au président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, moins enclin aux réformes.
M. Kagame a cherché à tailler dans les dépenses de l’UA, en limitant le nombre de sommets et de commissions, et à réduire sa dépendance à l’égard des donateurs étrangers. Il a aussi suggéré qu’elle circonscrive ses priorités à la sécurité, la politique et l’intégration économique.
Mais plus de deux ans et cinq sommets après, plusieurs Etats clés sont toujours extrêmement réticents et l’espoir de voir un accord global être conclu cette semaine dépend surtout des négociations du sommet d’Addis Abeba.