Jordan Bardella appelle à dissoudre l’Assemblée nationale après la démission du Premier Ministre

Après la démission surprise de Sébastien Lecornu, Premier ministre français, Jordan Bardella, président du Rassemblement National (RN), a exhorté le président de la République à utiliser l’article 12 de la Constitution pour dissoudre l’Assemblée nationale et organiser de nouvelles élections anticipées, un peu plus d’un an après les dernières élections anticipées.

Pour Bardella, « il n’y aura pas de stabilité retrouvée sans retour aux urnes et sans dissolution de l’Assemblée nationale ». Il a précisé que le RN serait prêt à prendre ses responsabilités et à gouverner si les Français lui donnaient une majorité : « Nous n’avons pas d’autre choix que de retourner devant les Français ».

Bardella a fustigé l’instabilité politique qu’il impute au chef de l’État français, affirmant qu’aucun gouvernement, « aussi macroniste soit-il, n’aura de légitimité à gouverner ».

Il a dénoncé une « continuité dans la débâcle » et s’est dit « inquiet » de la composition du nouveau gouvernement, encore plus « macroniste » que les précédents.

Pour lui, la seule issue est un retour aux urnes et la dissolution de l’Assemblée nationale.

« Le gouvernement annoncé ce soir, composé des derniers macronistes agrippés au radeau de la Méduse, a décidément tout de la continuité, absolument rien de la rupture que les Français attendent », a dénoncé  dimanche soir le président du Rassemblement national, Jordan Bardella, sur X.

Le coordinateur de La France insoumise, Manuel Bompard, a aussi fustigé sur le même réseau social des « macronistes qui s’accrochent au pouvoir », des « sortants qui ont tout raté et qui reviennent par la fenêtre », des « combinards de LR qui font monter les enchères pour avoir plus de postes ».

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.

Ce site Web utilise des cookies pour améliorer votre expérience. Nous supposerons que vous êtes d'accord avec cela, mais vous pouvez vous désinscrire si vous le souhaitez. J'accepte Lire la suite