Le parti conservateur présentera des candidats dans 635 circonscriptions, le parti travailliste et les libéraux-démocrates dans 631, tandis que l’ancien parti du Brexit, Reform UK, aura 630 candidats, soit près de deux fois plus qu’il y a cinq ans, et les Verts 629. Au total, 4.515 candidats se lancent dans la course. Il s’agit d’un chiffre record.
Les parlementaires sont élus au suffrage universel direct lors d’un scrutin uninominal majoritaire à un tour, pour un mandat de cinq ans. Dans chaque circonscription, le candidat ayant remporté le plus de voix est déclaré vainqueur. Dans la pratique, ce mode de scrutin favorise les grands partis, en l’occurrence le parti conservateur et le parti travailliste.
Le Premier ministre est nommé par le roi. Il s’agit du chef du parti majoritaire si une majorité absolue se dégage, ou du chef du principal parti de la coalition qui se forme en cas d’absence de majorité absolue. Pour décrocher la majorité absolue, un parti doit remporter au moins 326 sièges. Les élus de la Chambre des Communes examinent et votent les lois présentées par le gouvernement et peuvent eux-mêmes proposer des textes. Avec le principe de dévolution du pouvoir aux parlements locaux écossais, gallois et nord-irlandais, notamment sur les sujets de santé, de transport ou de logement, seules certaines de ces lois concernent l’ensemble du Royaume-Uni.
Par ailleurs, les élus évaluent également le travail du gouvernement dans des commissions thématiques. En début de législature, un président, « speaker », est élu, parmi les membres du Parlement, ainsi que trois adjoints.
Le principal parti ne prenant pas part au gouvernement issu des urnes mène l’opposition. Il forme un cabinet fantôme, « shadow cabinet » et son chef affronte, chaque semaine, le chef du gouvernement pour la séance des questions au Premier ministre.
Lors de la précédente élection en 2019, les conservateurs, dirigés par Boris Johnson, avaient remporté une majorité écrasante avec 365 sièges.
Les travaillistes en avaient obtenus 202, devant le Parti national écossais, le SNP (48). Les libéraux-démocrates (centristes) avaient eux remporté 11 sièges, devant le parti unioniste nord-irlandais (8), son adversaire républicain le Sinn Fein (7) ou encore le parti gallois Plaid Cymru (4).