Cette évolution résulte principalement de l’effet conjugué de la hausse du crédit bancaire au secteur non financier de 2,5% à 3,4% et des créances nettes sur l’Administration Centrale de 0,2% après une baisse de 6,3%, ainsi que du ralentissement de la progression des avoirs officiels de réserve de 8,2% à 0,2%, explique BAM dans son récent bulletin des statistiques monétaires.
L’accélération du rythme de progression annuelle de l’agrégat M3 reflète principalement la croissance des dépôts à vue auprès des banques de 7% à 7,2%, des comptes d’épargne de 2,2% à 2,7% et la stagnation de la progression de la monnaie fiduciaire à 10,2%, fait savoir la même source.
Il s’agit aussi de l’accentuation de la baisse des comptes à terme à 6,3% et des détentions des agents économiques en titres d’Organismes de placement collectif en valeurs mobilières (OPCVM) monétaires à 17,4%.
Par secteur institutionnel, l’évolution des actifs monétaires hormis la monnaie fiduciaire reflète notamment une croissance en progression chez les ménages à 4,3%, traduisant la hausse de leurs dépôts à vue de 6,3% et de leurs comptes d’épargne de 2,7%, alors que les dépôts à terme ont reculé de 4,3%.
Cette évolution est attribuable aussi à la quasi-stagnation chez les sociétés non financières privées à 1,4%, avec l’accélération à 11,2% de la croissance de leurs dépôts à vue, l’atténuation de la baisse de leurs comptes à terme à 10,8% et l’accélération du repli de leurs détentions en titres d’OPCVM monétaires à 24,2%.