Des dizaines de délégations parlementaires du monde entier sont en conclave, du 23 au 27 octobre courant au Palais de l’Assemblée nationale, pour tracer la voie vers la paix et une démocratisation effective des pays.
Au menu de ce plus grand événement interparlementaire, dont les travaux techniques se déroulent depuis dimanche, figurent la tenue des réunions préliminaires de divers organes, tels que le Comité des droits de l’Homme des parlementaires, le Comité sur les questions relatives au Moyen-Orient, ainsi que le Forum des femmes parlementaires et le Forum des jeunes parlementaires.
Les participants à ce conclave, qui se tient sous le thème «L’action parlementaire pour la paix, la justice et des institutions efficaces (ODD 16), analyseront également, à travers les trois Commissions permanentes de l’UIP, des sujets tels que «Les partenariats pour l’action climatique», «La promotion de l’accès à une énergie verte abordable» et «La garantie de l’innovation, de la responsabilité et de l’équité».
La Commission permanente du développement durable examinera également les préparatifs de la réunion parlementaire de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP28), prévue aux Émirats arabes unis.
S’agissant de la Commission permanente de la démocratie et des droits de l’homme, elle discutera du thème de la «Ttraite dans les orphelinats» et du «Rôle des parlements dans la réduction des dommages».
Quant à la Commission permanente des Affaires des Nations Unies, elle tiendra des tables rondes sur la présence de l’ONU sur le terrain pour soutenir le développement national (cas de l’Angola), ainsi que sur la question de l’égalité des sexes à l’Assemblée générale des Nations Unies.
Lors de la 147ème Assemblée de l’UIP, le 31ème président de l’organisation sera élu pour remplacer le député portugais Duarte Pacheco. Quatre femmes issues de Parlements africains se présentent aux élections pour un mandat de trois ans. Il s’agit d’Adji Diarra Mergane Kanouté du Sénégal, Catherine Gotani Hara du Malawi, Tulia Ackson de la Tanzanie et Marwa Abdibashir Hagi de la Somalie.
C’est la première fois dans l’histoire de l’organisation qu’une élection aura lieu avec uniquement des candidates féminines et toutes issues du continent africain.
Lors de la réunion de Luanda, les membres de l’Union Interparlementaire vont également délibérer sur l’adhésion des Bahamas, en tant que 180ème Parlement membre de l’organisation.
L’avant-dernière journée de l’événement est réservée au deuxième Sommet parlementaire mondial sur la lutte contre le terrorisme et la prévention de l’extrémisme violent, avec un accent particulier sur la détérioration de la situation sécuritaire en Afrique.
L’Assemblée devrait se conclure par l’adoption d’un document final sur le thème du débat général.
L’Union interparlementaire est l’organisation mondiale des Parlements des États souverains. Créée en 1889, elle est considérée comme la plus ancienne des institutions internationales à caractère intergouvernemental. Il s’agit d’un centre de dialogue et de diplomatie parlementaire entre les législateurs représentant tous les systèmes et les tendances politiques dans le monde.