La crise migratoire, la guerre russo-ukrainienne, le conflit entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie ainsi que la coopération et la collaboration entre les pays sont notamment à l’ordre du jour de ce 3e sommet de la Communauté politique européenne.
S’exprimant à l’ouverture de cette rencontre, le chef du gouvernement espagnol par intérim, Pedro Sanchez, s’est félicité de la tenue de ce sommet à Grenade, ville qui a été, durant des siècles, témoin d’une réelle concorde et coexistence entre cultures et religions.
A Grenade, a-t-il ajouté, un grand débat va s’ouvrir en perspective d’une réforme profonde pour passer d’une Union européenne de 27 à une union de 35 membres, en vue de faire face à de nombreux défis.
Ce sommet se tient la veille d’une autre réunion, à Grenade aussi, des dirigeants de l’Union européenne. Ces deux réunions, qui représentent l’étape clé de la présidence espagnole au Conseil de l’Union européenne, portent sur l’avenir de l’Europe et les défis futurs pour la région.
Les discussions de la Communauté politique européenne seront organisées en quatre groupes de travail autour de trois thèmes ; à savoir la numérisation, l’énergie, l’environnement et transition écologique et le multilatéralisme et géostratégie.
L’objectif de la CPE est de rassembler beaucoup plus large que l’Union européenne: au-delà 27 membres du bloc, 20 pays ont été invités pour ce troisième sommet. L’Azerbaïdjan et la Turquie sont les grands absents de cette édition.