L’explosion s’est produite vendredi soir sur un site illégal situé entre les États pétroliers de Rivers et d’Imo, selon la police et les services de secours.
« Le nouveau bilan est désormais de 110 morts, contre 80 dans le précédent, car plusieurs personnes gravement brûlées ont succombé à leurs blessures », a déclaré Ifeanyi Nnaji, un responsable local de l’Agence nationale de gestion des urgences (NEMA).
« Nous avons appris que de nombreux corps se trouvaient dans la brousse et les forêts avoisinantes », a-t-il ajouté, précisant que plusieurs véhicules et jerricans calcinés jonchaient le sol noirci de pétrole.
La police a confirmé que l’explosion avait eu lieu sur le site d’une raffinerie illégale où des opérateurs et leurs clients s’étaient rassemblés pour se livrer au trafic.
« Plusieurs corps brûlés, méconnaissables, sont étendus sur le sol, alors que d’autres, qui ont essayé de fuir en courant, pendent des branches des arbres », a indiqué Fyneface Dumnamene, directeur de l’ONG Youths and Environmental Advocacy Centre (YEAC).
Le président Muhammadu Buhari a évoqué « une catastrophe nationale », dans une déclaration publiée par ses services.
Il a également appelé les forces de l’ordre à intensifier la répression des raffineries clandestines.
Une enquête a été diligentée pour déterminer ce qui a provoqué l’explosion survenue vendredi, a affirmé le patron de l’Agence nationale de détection et de réponse aux déversements de pétrole (NOSDRA), Idris Musa.
« Les investigations sont en cours et l’incendie qui faisait rage après l’explosion s’est calmé », a-t-il précisé.
Le propriétaire de la raffinerie illégale est recherché.