« Ce matin, je me suis de nouveau entretenu avec David Frost, (son homologue britannique chargé du Brexit, ndlr). La France reste ouverte au dialogue, mais une solution rapide doit être trouvée pour nos pêcheurs, en application de nos accords », a écrit le responsable français sur Twitter.
Un litige oppose les deux pays au sujet des licences de pêche accordées aux Européens. En vertu de l’accord de Brexit, les pêcheurs européens peuvent continuer à travailler dans certaines eaux britanniques à condition de pouvoir prouver qu’ils y pêchaient auparavant.
La France accuse la Grande Bretagne de ne pas respecter les termes de l’accord et affirme que 200 demandes de licences pour des bateaux français sont en souffrance, un chiffre que Londres conteste.
Clément Beaune avait fait état, la semaine dernière, d’ »écarts de positions importants » entre les deux pays suite à une première rencontre avec David Frost.
« Ce que nous demandons, c’est l’application de l’accord, ce ne sont pas des exigences nouvelles par rapport à l’accord », avait-il souligné, relevant que « toutes les options sont ouvertes et toutes les options sont possibles ».
La France menaçait d’interdire aux navires de pêche britanniques de débarquer leurs cargaisons dans les ports français et de renforcer les contrôles douaniers de tous les camions si Londres n’accordait pas davantage de licences aux pêcheurs français. Mais l’ultimatum a été levé afin de favoriser le dialogue entre les responsables des deux pays.