Facebook, comme Twitter, avait exclu M. Trump à la suite de l’assaut en janvier dernier contre le Capitole, puis a renvoyé le cas à son mécanisme en charge de trancher les questions de modération de contenu.
Alors que Twitter était le réseau en ligne le plus prisé du président Trump, Facebook servait d’outil le plus efficace pour la collecte de fonds. M. Trump et ses alliés conservateurs, tout comme bien d’autres cercles politiques et de réflexion, ont fustigé les interdictions par les médias sociaux comme étant de la censure, préconisant de nouvelles lois pour réguler les entreprises de technologie concernées et limiter leur pouvoir de déterminer les règles d’expression sur leurs plateformes.
L’entourage de l’ancien président, qui a lancé un nouveau site web mardi, a dit étudier la possibilité de lancer son propre réseau social. Le 45ème président des Etats-Unis comptait plus de 60 millions de followers sur Facebook et Instagram, l’autre réseau social détenu par la firme de Menlo Park. La décision laissera à l’ancien président une marge limitée pour se faire entendre auprès du grand public de la même manière qu’il le faisait lorsqu’il était président.
M. Trump publie régulièrement des déclarations à la presse par courrier électronique et, bien que nombre d’entre elles soient largement relayées sur les médias sociaux, sa portée et sa domination sur les cycles d’information ont sensiblement diminué, selon les observateurs.