Le système politique sur lequel les Kirghiz devront se prononcer rapprocherait le Kirghizstan, le plus pluraliste mais aussi le plus instable des pays de la région, de ses voisins ou de la Russie.
La réforme constitutionnelle supprimerait notamment le mandat unique de six ans du président, introduit en 2010 après que deux chefs d’Etat successifs furent chassés par la rue sur fond de dérive autoritaire.
La réforme permet au président de faire deux mandats de cinq ans et les pouvoirs du Parlement seront réduits, avec un nombre de députés réduit de 120 à 90.
L’OSCE (Organisation pour la Sécurité et la Coopération en Europe) et la Commission de Venise du Conseil de l’Europe ont toutes deux déploré le manque de « consultations publiques significatives et inclusives et de débat au parlement » au sujet du texte. Les deux institutions disent aussi s’inquiéter « du rôle et des prérogatives trop importants du président » qu’il prévoit.
Les bureaux de vote ont ouvert à 02H00 GMT et fermeront à 14H00 GMT. Les résultats préliminaires sont attendus dans la foulée.