Le royaume de Bahreïn est devenu actionnaire minoritaire et sponsor principal du Paris FC, a annoncé lundi le club de Ligue 2.
« Les dirigeants et actionnaires du Paris FC sont heureux de vous annoncer l’arrivée d’un nouveau renfort: le Royaume du Bahreïn. L’opération a été réalisée au travers d’une augmentation de capital pour renforcer les capitaux propres du club permettant au fonds souverain de détenir 20% de l’entreprise », écrit le club dans un communiqué.
Bahreïn devient également sponsor principal du club, qui s’est sauvé de justesse de la relégation la saison dernière en terminant à la 17e place de L2.
« L’ambition sportive de l’équipe première masculine est d’accéder à la Ligue 1 dans les trois prochaines années, et de hisser son équipe féminine le plus haut possible dans le championnat D1 Féminin », promet le Paris FC.
Le club n’a plus évolué dans l’élite depuis 1974 et se trouve dans l’ombre du Paris SG, possédé depuis 2011 par le Qatar, émirat voisin de Bahreïn.
Il prévoit une augmentation de 30% de son budget, sans préciser à quel horizon.
« Le tour de table du Paris FC s’élargira dans les prochains mois à un nouvel investisseur étranger et à des dirigeants d’entreprises franciliennes », ajoute le club en promettant que « le contrôle du club continuera à s’appuyer sur un socle majoritaire régional et national ».
Bahreïn, petit Etat insulaire du Golfe, poursuit ses investissements dans le sport, après la mise sur pied en 2016 d’une équipe cycliste professionnelle (Bahrain-McLaren) ou l’organisation depuis 2004 d’un Grand Prix de Formule 1.
Plusieurs monarchies du Golfe ont investi ces dernières années dans des équipes professionnelles ou l’organisation de grands évènements sportifs, notamment le Qatar, pays hôte de la Coupe du monde 2022.