Indiquant dans un communiqué « prendre note » de l’accord turco-russe pour la province d’Idleb (nord-ouest), Antonio Guterres souligne que la population dans le nord-ouest de la Syrie « a déjà enduré une souffrance énorme ».
Environ trois millions de personnes sont recensées dans la province d’Idleb, dernier bastion de jihadistes et d’opposants au régime syrien. Depuis début décembre, près d’un million d’individus se sont déplacés pour fuir les combats et bombardements de l’armée syrienne soutenue par l’armée russe.
Le secrétaire général, mis sous pression depuis une semaine par une majorité de membres du Conseil de sécurité pour en faire davantage afin de mettre un terme au conflit, appelle enfin dans son communiqué au retour à un processus politique pour mettre fin à la guerre en Syrie.
A la demande de la Russie, selon une source diplomatique, une réunion à huis clos du Conseil de sécurité de l’ONU se tiendra vendredi à partir de 17H00 GMT.
Très critiqué depuis plusieurs semaines par ses partenaires du Conseil, Moscou devrait leur exposer le contenu de l’accord obtenu avec la Turquie.
Depuis le début du conflit en 2011, la Russie, fidèle soutien de Damas, a eu recours quatorze fois à son droit de veto au Conseil de sécurité pour empêcher l’adoption de textes visant à obtenir des cessez-le-feu ou concernant l’aide humanitaire internationale apportée à la population syrienne.
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