Dans « Déconstruire la haine », le député M’jid El Guerrab fait le bilan de deux années au Palais Bourbon (Vidéos)
Mardi 25 février à la librairie Albin Michel, ils étaient nombreux à avoir faire le déplacement pour une séance dédicace pleinement réussie du député M’jid El Guerrab pour son livre « Déconstruire la haine ». La centaine d’exemplaires est partie en à peine une heure et demie. L’ouvrage relate deux années au Palais Bourbon (Assemblée nationale), décortiquées avec un « recul clinique » et une « franchise nette, surtout sur moi-même », écrit-il.
A à peine 36 ans, l’élu de la République a déjà passé 21 ans en politique! Et pourtant il ne se considérera jamais comme appartenant au « monde politique ». Un « complexe que les personnes issues des classes sociales modestes portent toujours malgré les années », dit-il.
Colleur d’affiches pour le PS à 15 ans, simple militant devenu collaborateur auprès de poids lourds du parti socialiste, avant d’être élu député en 2017 sous la bannière d’En Marche puis « non inscrit », M’jid El Guerrab tire un premier bilan de sa découverte de la vie parlementaire.
Le député analyse et décortique la haine dont font l’objet les élus qui trouve sa plus criante expression dans le mouvement des Gilets jaunes ou les tensions suscitées par la réforme des retraites. Il s’interroge et interroge sur ce mélange de haine et de dégagisme qui démontre, selon lui, la nécessité de repenser la démocratie représentative.
Dans son livre, M’jid El Guerrab se sert de son propre vécu, né dans le Cantal de parents immigrés marocains, pour prendre un « recul clinique » et livrer son regard sur les coulisses et le quotidien d’un député.