Le bureau de l’institution financière internationale en Côte d’Ivoire est fermé, ajoute la même source, estimant qu’il "est essentiel, pour le peuple ivoirien et pour l’ensemble de la région, de parvenir rapidement à un règlement paisible de la situation".
"La Banque mondiale et la Banque africaine de développement soutiennent la CEDEAO et l’Union africaine qui ont déclaré au Président Gbagbo qu’il avait perdu les élections et devait céder le pouvoir", souligne le communiqué.
La situation demeure tendue en Côte d’Ivoire, où les violences post-électorales ont fait 173 morts en cinq jours. La communauté internationale réclame le départ du président ivoirien sortant, Laurent Gbagbo, et la remise du pouvoir, à son rival Alassane Ouattara, reconnu vainqueur des élections présidentielles par l’ONU. Les Etats Unis et l’Union européenne ont imposé des sanctions contre Gbagbo, l’interdisant ainsi que ses proches de se rendre dans les espaces européen et américain.