"Alors qu’ils se trouvaient dans la zone frontalière, l’opération engagée, coordonnée avec des éléments français présents dans la région, a permis à ces derniers d’intercepter les terroristes à la frontière avec le Mali et de neutraliser certains d’entre eux", ajoute le ministère de la Défense.
Il s’agit des deuxième et troisième ressortissants français tués au Sahel en l’espace de six mois.
En juillet dernier, Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a exécuté un autre otage, Michel Germaneau, en réponse à une opération militaire mauritanienne menée avec l’appui de l’armée française qui avait échoué à retrouver cet homme de 78 ans.
Cinq autres Français ont été enlevés en septembre dans le nord du Niger, en même temps que deux autres étrangers. L’enlèvement a été revendiqué par Aqmi.
On ignore pour l’heure si ce nouvel enlèvement est ou non le fait de groupuscules liés à Al Qaïda.
Les deux hommes ont été enlevés vendredi soir par quatre hommes armés et vraisemblablement arabophones, alors qu’ils dînaient dans un restaurant de la capitale Niamey.
La garde nationale nigérienne les a pris en chasse, a localisé les ravisseurs et les a encerclés, disait le gouvernement en fin d’après-midi, une heure avant l’annonce de leur mort.
Les corps des deux Français ont été ramenés à Niamey par avion, a dit à Reuters une source gouvernementale nigérienne.