Le ministre, qui présentait le projet de loi de finances 2011 devant la chambre des représentants, a indiqué que ce fonds sera financé à hauteur de 50 pc par des recettes financières exceptionnelles obtenues par l’ouverture ou la cession de parts de capitaux d’établissements publics.
Le fonds vise à attirer les investissements, particulièrement ceux étrangers, à travers la contribution aux projets inscrits dans le cadre des secteurs prometteurs à haute valeur ajoutée, en vue de répondre aux besoins croissants des stratégies sectorielles qui contribuent au soutien de l’emploi et des exportations et au développement régional, a-t-il précisé.
Le gouvernement ambitionne, à travers cette initiative, de concrétiser une nouvelle vision de gestion du budget, qui saura garantir son indépendance par rapport aux recettes de la privatisation et de l’ouverture des capitaux des établissements publics, puisque "la maturité de notre développement nous permet de réaliser l’équilibre financier à partir des ressources de croissance", a souligné le ministre.
Il a, par ailleurs, noté que des mesures pratiques seront prises pour réussir le centre financier de Casablanca (Casablanca Finance City) et en faire un projet de positionnement financier sur le continent africain avec un rayonnement international.
Ces mesures ont pour objectif d’augmenter le nombre d’investisseurs à travers la mise en place des incitations fiscales qui garantiront à ce centre une compétitivité avancée, a-t-il poursuivi.
En ce qui concerne l’amélioration du climat des affaires et la mobilisation de l’épargne, le projet de loi de finances propose des mesures d’incitation, telle l’exonération fiscale des bénéfices, réalisés dans le cadre des plans d’épargne logement, de l’enseignement et des actions, et l’exonération fiscale inconditionnelle des établissements de capital risque.