Selon Abbas el Fassi, le gouvernement est déterminé à poursuivre ce chantier en prenant les mesures nécessaires aux niveaux législatif, institutionnel et de gestion, de nature à renforcer la transparence et asseoir les fondements de la bonne gouvernance.
Le premier ministre, qui présidait mardi à Rabat la première réunion de la commission ministérielle chargée de l’actualisation et du suivi du programme gouvernemental en matière de prévention contre la corruption, a réaffirmé la position ferme du Roi Mohammed VI qui a souligné, à diverses occasions, la nécessité de lutter contre la corruption.
Le gouvernement, a-t-il rappelé, s’est engagé depuis son investiture à lutter avec force contre ce phénomène, notant la la nécessité d’accorder une importance croissante, conformément à l’approche adoptée par la commission, aux principes de transparence, de responsabilité et de contrôle, ainsi qu’à la sensibilisation et l’éducation, et de donner à la communication la priorité requise dans le plan d’action gouvernemental de prévention de la corruption.
Au terme de ses travaux, la commission a élaboré un plan d’action qui prévoit, notamment, un plan d’action de prévention de la corruption comprenant des mesures horizontales et sectorielles, immédiates et à moyen terme au titre de la période 2010-2012, un projet de pacte national de prévention de la corruption et d’une feuille de route pour sa mise en oeuvre, un projet de cahier de charges relatif à l’organisation d’un plan de communication et d’information pour accompagner le programme d’action gouvernemental de prévention de la corruption et l’élaboration d’un exposé sur les préparatifs pour l’organisation, au Maroc en 2011, de la 4è session de la conférence des parties à la Convention de l’ONU de lutte contre la corruption.