Ce document aura plusieurs objectifs : décrire précisément l’opération effectuée par le docteur Delajoux, établir si Johnny peut continuer à exercer son métier et déterminer les responsables de l’infection qui a failli coûter la vie au chanteur. La prise en charge ou non de l’annulation de sa tournée par les assureurs pourrait en dépendre. "Les experts ont la faculté de lui demander de témoigner", l’obligeant ainsi à rentrer en France, "ce sont eux qui doivent décider", a précisé, début mai, à l’AFP Me Virginie Lapp, une des avocates de Johnny.
Enjeu financier
L’entourage de Johnny Hallyday a mis en cause le docteur Stéphane Delajoux, qui avait opéré le chanteur d’une hernie discale, dans l’aggravation de son état de santé et son hospitalisation, fin décembre, à Los Angeles. Selon des éléments publiés mercredi par L’Express , le dossier des médecins américains ne mentionne pourtant pas d’éventuelles erreurs médicales ou séquelles de l’opération pratiquée par Stéphane Delajoux. L’un de ses avocats, Hervé Temime, a précisé que les travaux de mercredi n’avaient montré aucune faute de son client. "Il est acquis que le docteur Delajoux a donné une indication opératoire justifiée et que les conditions dans lesquelles l’opération s’est déroulée était conforme aux règles de l’art", a-t-il assuré sur i-Télé. Âgé de 66 ans, le rocker a affirmé avoir "frôlé la mort" en raison d’une négligence présumée de la part du docteur français, le 26 novembre 2009, à Paris.
Parti ensuite à Los Angeles, Johnny Hallyday a été admis, le 7 décembre, à l’hôpital Cedars-Sinaï et a dû être placé en coma artificiel. La justice française a ordonné en décembre 2009 cette expertise médicale pour déterminer l’origine de ses problèmes.