Vingt-cinq corps ont jusqu’à présent été retrouvés, mais les recherches se poursuivent et le bilan pourrait être plus élevé, selon un porte-parole de l’office national de coordination des secours. Une deuxième explosion a ensuite été signalée à Jos, localité du centre du pays.
Les attaques ont été revendiquées par un porte-parole de la secte islamiste Boko Haram, Abul-Qaqa, dans un appel au «Daily Trust», journal de référence dans le nord musulman du Nigeria. Le Vatican, par la voix de son porte-parole Federico Lombardi, a dénoncé la «cruauté et l’absurde, la haine aveugle».
Pays le plus peuplé d’Afrique avec plus de 160 millions d’habitants, le Nigeria (ouest), est en proie à de fortes tensions religieuses et ethniques. Le pays est profondément divisé entre le Sud majoritairement chrétien et le Nord musulman, où une dizaine d’États appliquent la charia, la loi islamique.
Boko Haram, dont le nom signifie «l’éducation occidentale est un sacrilège» en langue haoussa parlée dans le nord du pays, veut instaurer un État islamique au Nigeria. Le mouvement a notamment revendiqué la responsabilité d’un attentat à la voiture piégée devant le siège des Nations unies dans la capitale Abuja le 26 août, qui a fait 24 morts et 116 blessés.
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