Lors d’un débat télévisé sur France 2 à quatre jours du second tour de la primaire socialiste en vue de l’élection présidentielle de 2012, la maire de Lille a estimé que la négociation ouverte en 2005 serait encore très longue.
"Je ne suis pas pour qu’on ferme la porte à la Turquie", a-t-elle dit en précisant qu’il y aurait encore "des étapes et des étapes et des étapes".
François Hollande a abondé dans le même sens. "Il faut dire la vérité à la Turquie", a-t-il dit en soulignant que, si adhésion il y a, elle aurait lieu dans très longtemps.