M. Saleh, contesté depuis janvier dans la rue, a été hospitalisé le 4 juin à Ryad au lendemain d’une attaque contre son palais à Sanaa dans laquelle il avait été blessé.
Son retour surprise survient alors que la capitale Sanaa est secouée depuis dimanche par de violents combats entre ses partisans et ses adversaires qui ont fait près de 100 morts, huit mois après le déclenchement d’un large mouvement de contestation qui réclame son départ du pouvoir.
Soumis à de fortes pressions régionales et internationales, M. Saleh, au pouvoir depuis 33 ans, a refusé jusqu’ici de céder.