"Bien que la vigilance reste de mise, je peux avancer que le pire de la tempête est passé", a tenu à rassurer Mme Napolitano, lors d’une conférence de presse donnée au siège de l’Agence américaine de gestion des urgences à Washington (FEMA).
La responsable américaine a, toutefois, indiqué que l’ouragan, dont la puissance a été rétrogradée dimanche à force 1, menace toujours de provoquer des inondations en Nouvelle Angleterre.
"Nous ne sommes pas encore sortis du bois, dans la mesure où Irène constitue toujours une menace potentielle pour les communautés se trouvant sur son chemin", a-t-elle mis en garde.
Le Directeur du centre national US des ouragans, Bill Read, a expliqué que des inondations ne sont pas à exclure totalement avec des pluies diluviennes qui causeraient une montée du niveau des eaux des rivières notamment dans les Etats du New Hampshire et du Vermont (nord-est).
L’ouragan Irène a fait dix morts sur son passage et causé quelque 4 millions de coupures d’électricité entre foyers et entreprises.
Le président Barack Obama avait signé un décret fédéral d’urgence pour une dizaine d’Etats dont ceux de Virginie, mitoyen de la capitale Washington DC, de New Jerzy, New York, Connecticut et du Massachussetts, et a ordonné une aide fédérale à ces Etats.
Les spéculations sur les dégâts causés par cet ouragan vont bon train, des experts estimant qu’ils pourraient se chiffrer à une dizaine de milliards de dollars.