"Nous nous sommes mis d’accord pour la poursuite des frappes de l’Otan tant que M. Kadhafi et ses partisans seront une menace pour la Libye", a déclaré M. Sarkozy, lors d’une conférence de presse à l’issue de ce sommet qu’il coprésidait avec le Premier ministre britannique, David Cameron.
De son côté, M. Cameron a assuré que "l’Otan et ses alliés vont continuer leurs opérations pour mettre en oeuvre les résolutions de l’ONU, aussi longtemps que nous aurons besoin de le faire pour protéger les vies des civils".
La France et la Grande- Bretagne sont partie prenante des opérations militaires menées en Libye par l’Otan pour la protection de la population civile contre les troupes du régime Kadhafi.
Le secrétaire général de l’Otan, le général Anders Fogh Rasmussen, a souligné, pour sa part, que les opérations de l’Alliance atlantique "se poursuivraient aussi longtemps que nécessaire, aussi longtemps qu’il y a une menace pour les civils".
Malgré la prise de contrôle de Tripoli par les rebelles du Conseil national de transition (CNT), des poches de résistance pro-kadhafi subsistent encore en Libye, alors que le colonel libyen en fuite, demeure introuvable. Le jour même de la conférence de Paris, il est parvenu à diffuser un message sonore sur la télévision satellitaire Arrai où il affirme qu’il ne se rendrait pas tout en se disant prêt à une longue bataille contre les rebelles et l’Otan même si le pays "brûle".
Une soixantaine de délégations de haut niveau représentant plusieurs pays et organisations internationales, dont le Maroc, ont pris part à cette conférence organisée dans l’objectif d’aider à la reconstruction de la Libye, après la chute du régime de Kadhafi.