L’idée est à l’origine une proposition des rebelles du Conseil national de transition (CNT) et a été reprise par le ministre turc des Affaires étrangères, Ahmet Davutoglu, qui estime que la situation humanitaire en Libye est désormais "très préoccupante".
"Nous jugeons que la proposition faite par le CNT de libérer trois milliards de dollars d’avoirs libyens gelés, sous la supervision des Nations Unies, est intéressante", a déclaré le responsable turc en s’adressant aux membres du "groupe de contact", réunis vendredi à Istanbul. Ahmet Davutoglu a précisé que cette somme serait distribuée de manière égale "entre les rebelles de Benghazi et les habitants de Tripoli, au cours du ramadan, à condition que cette aide ne soit utilisée que pour la fourniture d’aide humanitaire".
Le groupe de contact sur la Libye est composé des pays de l’Otan et de leurs alliés arabes, engagés dans le conflit qui a débuté le 19 mars. Des organisations régionales comme la Ligue arabe, l’Union africaine et le Conseil de coopération du Golfe sont également à Istanbul.