"La République de Guinée et son président peuvent compter sur l’appui de la France dans cette perspective", a souligné mardi le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, dans un communiqué.
M. Condé est sorti sain et sauf après cette attaque menée durant la nuit contre sa résidence privée de Conakry par un commando lourdement armé, selon une source présidentielle.
M. Juppé, qui a tenu à saluer le retour de la démocratie en Guinée, après un processus de sortie de crise "appuyé par la communauté internationale et par la France", a relevé qu’"il est important à présent que la démocratie guinéenne soit consolidée, ce qui passe par un dialogue politique apaisé et respectueux de tous et par la tenue prochaine des élections législatives".
De son côté, le porte-parole du Quai d’Orsay, Bernard Valero, a souligné l’attachement de la France au processus démocratique en Guinée tout en réitérant sa condamnation "de toute violence et tout recours à la force". "Par le passé, les Guinéens ont trop souffert de la violence, celle-ci n’a plus sa place dans l’avenir démocratique que ce pays est en train de bâtir", a-t-il déclaré lors d’un point de presse. La Guinée doit poursuivre, selon lui, "dans la voie pacifique et démocratique qu’elle a choisie lors des dernières élections présidentielles".
Il a estimé que dans ce cadre, "les forces armées, comme les autres composantes de la Nation, ont un rô le important à jouer, au service de la démocratie".