Cet appel, lancé sous l’égide de la Ligue algérienne de défense des droits de l’Homme (LADDH), "se veut comme une action de solidarité avec le peuple syrien meurtri et confronté à la violence du régime de Bachar el-Assad", a expliqué Me Mustapha Bouchachi, président de la LADDH, en déplorant que ce dernier jouisse du "silence complice de nombreux régimes arabes".
En Algérie, c’est un silence presque absolu de la classe politique qui prévaut. Seul le parti islamiste Nahda a demandé mercredi au président Abdelaziz Bouteflika de "mettre à profit le respect des autorités syriennes pour l’Algérie pour les convaincre de cesser la répression et de choisir une solution politique".
Un sit-in devait être organisé en soirée devant le siège de l’ambassade de Syrie à Alger, les participants devant notamment allumer des bougies en hommage "aux nombreuses victimes syriennes tombées sous les balles du régime" baasiste