Le chef du gouvernement grec a également proposé de démissionner pour faciliter la constitution d’un tel gouvernement d’union.
"Si je suis le problème, je ne vais pas rester bloqué sur mon fauteuil. Je peux débattre de tout, y compris d’un gouvernement d’union nationale", a déclaré le Premier ministre au chef de l’opposition, Antonis Samaras, selon cette télévision.
Les Grecs ont manifesté mercredi contre un plan d’austérité en préparation, alors que le Premier ministre était engagé dans un vif marchandage avec l’opposition de droite pour tenter d’obtenir un consensus sur un plan destiné à éviter un défaut de paiement du pays.
Le vote de ce plan est une des conditions imposées à la Grèce pour obtenir le versement de la cinquième tranche du prêt de 110 milliards d’euros accordé en 2010 par l’UE et le FMI –dont 53 milliards au total ont déjà été versés– et une probable deuxième aide financière. Le pays se trouve au bord d’un défaut de paiement, selon les agences de notation financière.