"Ce mouvement a paralysé la majorité des structures de santé publiques dans tout le pays avec un taux de 80%", a indiqué le Dr Mohamed Yousfi, président du Syndicat national des praticiens spécialistes de santé publique (SNPSSP).
La situation s’est compliquée avec le ministère de la Santé qui n’a pas réussi à convaincre les médecins en spécialisation de retourner au travail malgré son engagement à satisfaire leurs revendications. Il les a menacé lundi du retrait de salaire pour les journées de grève.
La principale revendication des médecins en spécialisation, quelque 8.000 étudiants, est la suppression du service civil qui requiert de tout médecin spécialiste ayant achevé ses études de servir entre deux et quatre ans dans des zones reculées du pays.
Les protestations se sont multipliées ces dernières semaines en Algérie, notamment à la suite d’émeutes sanglantes contre la cherté de la vie début janvier qui ont fait 5 morts et quelque 800 blessés.