Dans un communiqué publié à l’issue de leur 5-ème réunion consultative conjointe tenue samedi à Addis-Abeba, les deux organes ont appelé à une "solution à la crise qui réponde aux exigence légitimes du peuple libyen", soulignant la nécessité pour un tel cessez-le-feu d’être "crédible" et "vérifiable".
Ils ont exprimé leur "profonde préoccupation" face à la poursuite de la violence en Libye et réaffirmé leur attachement à la mise en oeuvre intégrale des résolutions 1970 et 1973 du Conseil de sécurité de l’ONU pour assurer la protection des civils en Libye.
Les membres des deux instances sont convenus de la nécessité d’une coordination étroite, en appui à l’ONU, de tous les efforts visant à trouver une solution à la crise qui réponde aux aspirations légitimes du peuple libyen.
Ils ont exprimé leur profonde préoccupation face à la détérioration de la situation humanitaire dans ce pays et appelé au "plein respect des droits de l’Homme et du droit international humanitaire" et à faciliter l’acheminement de l’aide à toutes les populations nécessiteuses à travers la Libye.
L’UA et l’ONU ont également souligné la nécessité d’une assistance spécifique aux travailleurs migrants africains vivant en Libye, y compris ceux qui cherchent à quitter le pays.