Depuis le séisme et le tsunami géants du 11 mars qui ont endommagé les systèmes de refroidissement des réacteurs de Fukushima Daiichi (N°1), des centaines de milliers de tonnes d’eau de mer, puis d’eau douce, ont été utilisées pour refroidir les réacteurs et empêcher la fusion du combustible nucléaire.
Une partie de cette eau contaminée, évaluée à plus de 60.000 tonnes, a inondé les salles des machines de trois des six réacteurs de la centrale, ainsi que des canalisations et des galeries souterraines.
Le taux de radioactivité élevé empêche les ouvriers de Tokyo Electric Power (Tepco), propriétaire et opérateur de la centrale, d’intervenir à l’intérieur des bâtiments pour réparer les circuits de refroidissement.
Quelque 10.000 tonnes d’eau contaminée, qui a envahi le rez-de-chaussée de la salle des machines du réacteur 2, allait être transvasées dans une installation de traitement des déchets, d’une capacité de 30.000 tonnes, a indiqué un porte-parole de Tepco.
Située au bord de l’océan Pacifique, Fukushima Daiichi est l’une des plus anciennes centrales du Japon, son premier réacteur ayant été construit au début des années 1970.
(Source MAP)